La méthode McKenzie, qui doit son nom au kinésithérapeute néo-zélandais Robin McKenzie, est une approche du soin du mal de dos qui repose sur l’auto-traitement. Le principe de base est que toute personne qui souffre du dos (ou des articulations) peut apprendre à traiter elle-même ses douleurs.

Peaufinée sur plusieurs dizaines d’années et loin d’être une énième « solution miracle » contre le mal de dos, la méthode McKenzie est soutenue par de nombreuses publications scientifiques, et reconnue pour apporter des solutions efficaces aux personnes souffrant d’un mal de dos et/ou de cou, qu’il soit occasionnel ou chronique.

Pour le patient, la mise en œuvre cet cette technique se joue sur deux pans :

• La correction de la posture assise et éventuellement de la posture allongée, avec l’aide de coussins lombaires et/ou cervicaux spécifiques, ceci afin d’éviter les mauvaises courbures du rachis lombaire ou du rachis cervical.
• Idéalement, le travail physique, qui n’est ni éprouvant ni chronophage, consistant en des exercices simples.

Hors lombalgies sévères nécessitant l’accompagnement d’un kinésithérapeute qualifié, cela peut être réalisé en toute autonomie par le patient, en suivant les instructions détaillées du livre de Robin McKenzie Soignez votre dos vous-même.

La méthode McKenzie nous rappelle également qu’adopter une posture correcte lors de la station assise n’est pas seulement utile à la guérison d’un mal de dos, mais l’est aussi à titre préventif. Cela veut dire que toute personne qui passe beaucoup de temps assise au quotidien peut bénéficier des effets correcteurs apportés par les coussins McKenzie.

Notons qu’en France, cette technique reste encore peu employée, en comparaison avec les pays anglo-saxons. Cela s’explique largement par le fait que la langue natale de Robin McKenzie était l’anglais, et que les recherches liées à sa méthode ont été principalement diffusées dans la langue de Shakespeare.

Nous en venons à la raison d’être de ce blog : faire connaître la méthode McKenzie, et tordre le cou à cette idée qui dit que le mal de dos est une fatalité, et qu’on doit apprendre à vivre avec.